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Patrick Watson, Fredo Viola @ l'Epicerie Moderne, Feyzin, France

Mer. 4 nov. – Fredo Viola + Patrick Watson

Fredo Viola *
Patrick Watson *****

La première partie, Fredo Viola, sur lequel j'avais pourtant un a priori positif, a fini par me mettre hors de moi. Résumons.

Sur scène, cinq bonhommes, cinq (dont le lyonnais Scalde et des membres de Autopilot). Et malgré ça, le Fredo trouve le moyen de nous balancer du sample pré-enregistré à tire-larigot, alors que pendant ce temps y'en a un ou deux sur scène qui ne font rien. Ou qui secouent une crécelle ou un maracas, ah ça oui, ça fait tellement plus indie que de jouer le bout de piano samplé. Donc bon, "live", euh ouais on repassera.

Les chansons m'ont évoqué tour à tour le générique de 30 millions d'amis, les exercices de chant des cours de musique du collège (ba ba ba ba ba ba ba ba baaaaaa), avant que j'aie la révélation ultime : les Indiens d'Amérique de la place Bellecour ! Ambiance en toc, chansons toutes construites pareil, effets de voix ultra forcés, j'ai beau chercher, à part reconnaître au bonhomme une très belle voix, c'est le seul point positif que je puisse retirer de ce moment qui m'a semblé interminable (mais qui a visiblement plu à tout le monde dans la salle).

Je commençais à craindre le pire pour Patrick Watson… Crainte balayée littéralement dès les premières notes, à coups d'archet sur guitare électrique, pendant que la batterie nous plonge dans une autre atmosphère. C'est à un putain de concert de rock auquel on va assister ce soir-là ; le contraste avec l'autre guignol est saisissant, pour ne pas dire gênant.

Malgré un couac en fin de concert - 10 mn de préparation pour finalement jouer une chanson en toc en parcourant pas moins de 5 mètres dans la fosse - qu'on lui pardonnera, d'ailleurs je lui aurais tout pardonné ce soir, c'était absolument grandiose de bout en bout. Je ne m'attendais pas à ça. Il se dégageait entre chaque morceau une ambiance curieuse à la limite de l'amateurisme, mais dès qu'ils jouaient, rien à faire, on basculait avec eux. Le gars Watson est absolument charmant, avec son rire niais et ses speechs en français sans queue ni tête. Sa voix est incroyable, comme sa maîtrise du piano, et ses acolytes, quoique statiques, étaient irréprochables. La comparaison avec Jeff Buckley, dont il partage le falsetto angélique, va à mon sens jusqu'à la capacité à transcender sur scène des morceaux moins impressionnants sur CD - même si son dernier album est très, très bon.

On est tous d'accord avec toi, Patrick : c'était bin l'fun.

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